La Guerre des Clans et la Seule Chance
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♣ Kelanh « Keep me in a box. »
Messages : 568 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 25 Localisation : Je dirai derrière toi mais le temps que tu te retournes j'ai bougé. Try again ♥
Fiche d'Identité Noms:: Kelanh Clan:: Solitaire Surnom:: Kelanh ; Ryphel ; Zéphyra
| Sujet: Textes. Sam 21 Juil - 10:51 | |
| Alors voici un texte que j'ai écrit il y a un bon moment déjà. J'avais commencé à faire une suite mais ça ramait totalement. Alors petite info sur le texte : tous ceux étant émotif sont priés de s'abstenir de le lire, la fin n'est pas très joyeuse. J'crois que ça ne me réussit pas d'écrire à 23h avec la musique à fond dans les oreilles et une canette de coca à côté /porte/ Il se leva de sa chaise et sans un bruit alla à la fenêtre. Dehors, la nuit régnait en maître des lieux. Une petite brise soufflait et quelques flocons se déposaient sur les branches des arbres ou sur le sol gelé. L'homme ferma les yeux un instant. Son esprit lui montrait les images d'un pays enneigé, d'un blanc immaculé. Son pays. Il ouvrit les yeux et soupira. Sa maison perdue au milieu de cet océan blanc lui manquait. A présent, il était cloîtré dans ce petit château si monotone. L'intérieur gris uniforme le faisait déprimer ; les murs étaient même dépourvus de décorations. Il se trouvait seul au milieu de cette bâtisse. Il ouvrit la fenêtre ; un air vivifiant lui parcourut le visage. Dehors, tout était si mort. L'hiver, une saison si belle en son pays, devenait un véritable enfer ici. Les végétaux mourraient ; les animaux se terraient au fond de leur tanière ; et une fine et pathétique pellicule de neige recouvrait le sol. Il passa une jambe par-dessus la fenêtre. Ici, tout était si morne. Les rares habitants qu'il croisait - c'est à dire peu - le fuyaient comme s'il avait la peste. Lorsqu'il essayait d'engager la conversation, les habitants accéléraient le pas en pensant intérieurement : "Au fou". Il passa la deuxième jambe. Il songeait aux raisons qui l'avaient poussé à venir ici. Choisi comme ambassadeur par le Comte, il était venu ici pour des raisons diplomatiques. Il n'avait pas refusé le poste. Les débats pour faire cesser cette guerre qui sévissait entre ces deux pays ne donnaient aucun résultat. Pour le moment, ce conflit continuerait à faire plusieurs milliers de victimes. Il sauta ; sa chute lui procurait un sentiment de bien-être. S'il avait accepté ce poste d'ambassadeur, c'était pour épargner à sa femme et ses enfants une guerre sans fin. Leur éviter une mort presque certaine. Il faisait cela avant tout pour sa famille bien-aimée. Il atterrit sur le sol avec agilité. Mais aussi pour son pays tout entier. Lui et les siens n'étaient pas la seule famille du royaume. Il y en avait par millier. Plusieurs centaines d'entre-elles avaient déjà été massacrées, cela ne pouvait plus durer. Il pénétra dans la forêt avoisinante au château si monotone. Il marchait tout en réfléchissant, comme il aimait si bien le faire. Il n'allait pas laisser des familles se faire massacrer. Des villages entiers avaient déjà été pillés, puis incendiés. Des familles se retrouvaient sans abris, avec rien. Plongé dans ses pensées, il ne la vit pas. Non il ne la vit pas. La flèche qui lui donna la mort.
Deux jours plus tard, le pays de l'ambassadeur était rassemblé à la capitale. Le Comte avait annoncé qu'il allait faire une déclaration importante. Tout le pays avait été intrigué par cela. Un accord avait-il été enfin passé ? Malheureusement, il ne s'agissait pas de ça. Le dirigeant fit son apparition et demanda le silence. La foule se tut et attendit les paroles du noble chef. Celui-ci parla, des sanglots étouffés dans la voix :
" Notre ambassadeur est mort. Assassiné.
- C'était un homme juste et bon qui souhaitait aider son pays. Il voulait que le massacre cesse pour le bien du pays mais surtout pour les familles qui le peuplent. Il ne songeait pas qu'à sa famille. Il pensait à toutes les familles du pays."
La foule, émue, ne trouva rien à redire à ces si belles paroles illustrant si bien l'ambassadeur. Sa femme pleurait sans retenue ; ses jeunes enfants endormis ignoraient ce qu'il se passait et n'auraient compris vu leur jeune âge. L'homme assassiné n'avait pas seulement quitté sa famille, non, il avait quitté un pays tout entier qui sera endeuillé pendant fort longtemps.
Tiens, ça me fait penser que j'sais plus si c'est la version définitive ou pas =/ Au pire j'éditerai pour mettre la définitive. | |
| | | • Étoile d'Étincelle • " Tomber est permis ; se relever est ordonné. "
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| Sujet: Re: Textes. Sam 21 Juil - 11:08 | |
| C'est vraiment bien, Times. Mieux que mon texte ! :D Bravo ! (: | |
| | | ♣ Kelanh « Keep me in a box. »
Messages : 568 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 25 Localisation : Je dirai derrière toi mais le temps que tu te retournes j'ai bougé. Try again ♥
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| Sujet: Re: Textes. Sam 21 Juil - 15:12 | |
| Oh merci (: Et ton texte était très bien, c'est juste que moi j'ai peut-être plus d'expérience (et en plus j'suis plus âgée) èé
Bref. Si tu veux, je peux aussi poster une histoire qui fait douze pages sur word. Histoire non finie par contre =/ Je l'ai un peu laissée en plan. | |
| | | • Étoile d'Étincelle • " Tomber est permis ; se relever est ordonné. "
Messages : 595 Date d'inscription : 07/06/2012 Age : 25
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| Sujet: Re: Textes. Sam 21 Juil - 15:41 | |
| Si ça ne te gène pas, je voudrai bien la voir. *o*
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| | | ♣ Kelanh « Keep me in a box. »
Messages : 568 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 25 Localisation : Je dirai derrière toi mais le temps que tu te retournes j'ai bougé. Try again ♥
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| Sujet: Re: Textes. Sam 21 Juil - 15:48 | |
| So, la voilà (: - Spoiler:
Quand elle reprit conscience, le premier réflexe qu’elle eut fut d’écouter les bruits autour d’elle. Le doux va-et-vient de l’eau dominait l’endroit où elle était. Elle tâtonna le sol de sa main gauche. Du sable fin. Elle sentit de l’eau lui passer sur la main. Elle se trouvait sur une plage. Plusieurs questions se chamboulaient dans son esprit, comme comment s’était-elle retrouvait là ou ce qu’elle faisait là. Elle ouvrit doucement les yeux. La lumière du coucher de soleil lui parvint. Elle resta allongée. Mais que faisait-elle là bon sang. Elle tourna la tête pour mieux visualiser les alentours. La plage de sable blanc se trouvait entre deux falaises ; à sa droite elle pouvait apercevoir une grotte tandis qu’à sa gauche elle voyait un chemin pour accéder ou quitter cette plage. Elle essaya de s’asseoir mais s’écroula sur le sol. Elle était trop faible. Pourtant, elle ne voyait pas ce qu’elle avait pu faire pour se retrouver dans cet état-là. Elle ignorait si elle ne le savait pas ou si elle l’avait oublié. Elle passa ses mains sur son visage, puis les mis comme appui sous sa tête. Son esprit s’embrouillait entre ce qu’elle connaissait ou pas. L’envie de fermer les yeux et de sombrer dans le sommeil la démangeait plus que tout. Elle lutta contre mais elle céda et plongea dans le monde des rêves, bien qu’elle ne rêva pas.
Lorsqu’elle se réveilla, le soleil était à peine visible mais il éclairait suffisamment pour qu’elle voie autour d’elle. Elle n’avait pas bougé de là où elle était. Il n’aurait manqué plus que ça : qu’elle avait bougé en dormant. Elle n’était pas somnambule à sa connaissance mais elle ne savait plus ce qu’elle connaissait vraiment. Elle se frotta le visage et soupira. Elle ne trouvait pas de réponses à ses questions et cela commençait à l’agacer. Plusieurs interrogations étaient sans importance pour le moment mais certaines, comme comment était-elle arrivée là demandaient à être résolues. Soudain, une voix la fit tressaillir. Il y avait quelqu’un et elle ne s’en était même pas rendu compte. Elle discerna mal les paroles de l’inconnu ; elle savait juste qu’il lui parlait. Il répéta ce qu’il venait de dire, comme s’il avait compris qu’elle n’avait pas entendu. « Tu reprends enfin connaissance. Ça va aller ? Elle essaya une nouvelle fois de se redresser, espérant avoir repris assez de force pour le faire. Elle utilisa ses mains comme appui et réussit à s’asseoir. L’esprit encore embrumé, elle eut du mal à répondre. – Oui… Ça peut aller. Elle leva les yeux pour voir l’inconnu. Un homme était assis en face d’elle : jeune, de taille moyenne à priori, les cheveux noirs en bataille, un regard bleu acier, un pull de laine marron, un pantalon marron et un manteau de cuir marron également. L’esquisse d’un sourire apparut sur ses lèvres. – Qui es-tu ? Moi, c’est Keller. Elle ne répondit pas immédiatement. Le dénommé Keller ne semblait pas être une menace mais pouvait-elle réellement lui faire confiance ? Elle ne savait plus où donnait de la tête. C’était tout juste si elle se souvenait de qui elle était. Athéna, tel était son nom. Pour le reste, il lui faudrait chercher dans sa mémoire mais ce n’était pas urgent pour l’instant. – Athéna. – Eh bien, enchanté Athéna. Qu’est-ce que tu fais ici ? Alors là, elle n’en avait aucune idée. La seule chose dont elle se souvenait parfaitement, c’était son nom. Le reste, envolé. Comme si elle était victime d’amnésie. Quoi que, c’était peut-être le cas. Elle ignorait ce qu’elle faisait ici, comment elle s’était retrouvée ici et pourquoi elle était inconsciente avant qu’elle se réveille sur cette plage. Tant de questions sans réponses. Quand pourrait-elle résoudre une seule de ces interrogations ? De toute évidence, pas tout de suite et Keller ne l’aiderait pas beaucoup. – Athéna ? Son regard qui avait dévié sur le sable fin revint aussitôt sur le jeune homme assis en face d’elle. Elle ne répondait pas et cela l’intriguait. Mais elle ne savait pas quoi lui répondre. Dans ce cas-là, autant lui dire la vérité. – Je n’sais pas. Keller la regarda, surpris. Pourquoi disait-elle cela ? Il demanda aussitôt : – Pourquoi dis-tu cela ? – Parce que je n’sais pas, point, répliqua-t-elle froidement. Athéna manqua de soupirer. Pourquoi persistait-il ainsi ? Ne pouvait-il pas la laisser tranquille ? Non, cela lui était impossible. Elle ne lui avait pas demandé d’éprouver pour elle de l’intérêt, de la compassion ou de la pitié, non. Elle voulait être seule, pas avec un parfait inconnu dont elle ne connaissait que le nom. Elle commença à se lever et une fois debout, déclara : – Je dois te laisser, peut-être à une prochaine fois. Keller se leva précipitamment et retint Athéna en lui attrapant le bras. Elle fit volte-face et observa le jeune homme. Que faisait-il ? Il lui rendit son regard et lança : – Et où irais-tu ? Tu n’sais même pas ce que tu fiches ici et tu vas me dire que tu as un endroit pour dormir ? Tu t’fous de moi ou quoi ? Athéna ne sut que dire à cette réplique. Il avait parfaitement raison mais elle ne voulait l’admettre. Cette fois-ci, elle ne se retint pas et soupira. Elle se rassit brusquement sur le sable et observa l’horizon de l’océan. Seul le clapotis des vagues cassait le silence installé entre les deux jeunes. Keller continua : – Viens avec moi. Au moins le temps que tu te souviennes ce que tu fiches ici. » Athéna acquiesça d’un hochement de tête et se releva. Le jeune homme quitta la plage en empruntant le chemin qu’elle avait vu plus tôt et elle le suivit.
Athéna marchait sur un sentier caillouteux dans les pas de Keller qui avançait aisément devant. Le soleil avait entièrement disparu laissant place à son opposé, la lune. L’astre nocturne éclairait le chemin des jeunes de sa pale lumière mais c’était suffisant. Dans les ombres de la nuit, Athéna distingua une bâtisse qui s’élevait sur une falaise. Le bâtiment n’était pas bien haut pourtant. Ils passèrent un carrefour en continuant tout droit et arrivèrent à leur destination puisque Keller s’arrêta. Il frappa à la porte : elle était en bois massif, ornée de plusieurs dessins gravés représentants des choses abstraites. Elle s’ouvrit et un homme apparut : grand, baraqué, des cheveux marrons, un regard marron, habillé en cuir marron. Il lança : « Keller, qu’est-ce tu fichais ! Le maître de la Guilde était dans une de ces fureurs quand il a vu que tu étais absent sans aucune raison. Ça va chauffer pour toi. (Il remarqua Athéna). Elle est avec toi ? – Oui Nadgel. Tu me laisses entrer maintenant ? – Mais bien sûr Keller. Entres donc, toi et ton invitée, répondit-il d’un air moqueur. » Le dénommé Nadgel s’écarta de l’entrée et Keller entra. L’intérieur était plongé dans le noir : il était impossible de discerner quoi que ce soit. Athéna s’engagea à la suite du jeune homme. La porte se referma derrière elle. Elle avança un peu dans la pénombre. Soudain de la lumière apparut. Elle vit Keller allumer des bougies un peu partout. L’entrée de la bâtisse était étroite et vide. Une échelle se trouvait en fond de la salle. Elle descendait. Se pouvait-il que le bâtiment fut creusé dans la falaise ? C’était fort probable. Keller lui fit un signe et il descendit l’échelle. Athéna le suivit. Le premier sous-sol était spacieux mais quelque peu vide. Il y avait deux tableaux d’affichages, trois tables avec des chaises, un comptoir désert, une grande fenêtre donnant vue sur l’océan sans oublier les deux échelles, une donnant accès à l’entrée, l’autre au deuxième sous-sol. Athéna aperçut une femme se diriger vers eux. De taille moyenne, brune avec des yeux marrons et habillée en vert foncé. Elle jeta un regard noir à Keller et demanda froidement : « Est-ce donc une heure pour rentrer Keller ? J’espère que tu avais une bonne raison. – Écoute, c’est que… – Tu n’as aucune raison valable, point. (Elle désigna Athéna). Qui est-ce ? – Je l’ai rencontrée sur la plage ; c’est pour ça que je rentre si tard. – Hum. Excuse-moi. Tu n’as pas répondu à ma question. Athéna, qui était restée silencieuse depuis le début, se décida d’intervenir un peu. Après tout, ils parlaient d’elle. – Je m’appelle Athéna, lança-t-elle. La femme se retourna et la regarda attentivement. Puis elle lui répondit : – Athéna hein ? Enchantée, je suis Naëlle, la chef de cette guilde. Que dirais-tu de nous rejoindre ? – Heu, eh bien, je n’sais pas trop… répondit-elle. Mais comme je n’ai nulle part ailleurs où aller, je vais accepter. – Bien. Keller, tu lui expliqueras tout et si cela ne dérange pas, vous ferez équipe ensemble. Athéna, ta chambre est à gauche de celle de Keller, lança-t-elle. Bonne nuit les jeunes. Sur ce, Naëlle tourna les talons et descendit l’échelle menant au deuxième sous-sol de la Guilde. Keller attendit un peu et se retourna vers Athéna. Il la regarda puis lui sourit. – Viens. » Athéna le suivit et ils descendirent l’échelle. Le deuxième sous-sol était aussi spacieux que le premier, voire même plus grand. Par contre, il était moins vide, il y avait plus d’activité. Plusieurs personnes étaient en train de discuter autour d’une table, d’autres attendaient devant une double-porte ornée d’un motif étrange, probablement le symbole de la Guilde. C’était un cercle rempli par d’autres cercles. La jeune femme observa la pièce attentivement : il y avait donc cette double-porte, deux tables avec des chaises, un comptoir désert, l’échelle menant au premier sous-sol, une grande fenêtre donnant sur l’océan ainsi que deux couloirs. Celui de gauche menait au mess de la Guilde d’après le panneau tandis que celui de droite menait aux dortoirs. Keller alla vers les chambres et elle s’empressa de le suivre. Il s’arrêta devant la porte d’une chambre et indiqua la chambre d’Athéna, celle à gauche de celle de Keller. Il lui souhaita une bonne nuit et alla se coucher. La jeune femme fit de même et ne tarda pas à s’endormir.
Athéna court dans la forêt, comme poursuivie par un ennemi. Elle est fatiguée, elle veut s’arrêter mais si elle le fait, s’en est fini d’elle. Alors elle continue. La forêt est plongée dans le noir et le vent la ralentit, tout ceci ne l’aide pas. Mais elle ne perd pas espoir et elle ne s’arrête pas. Elle a toujours été déterminée, alors elle n’abandonne pas. Dans ces bois, les arbres sont serrés, sa progression est ralentie, elle est obligée de slalomer entre les troncs. Elle arrive au cœur de la forêt. Ses pieds s’entravent dans une racine ; elle trébuche. Elle tombe dans la clairière. Elle ressent une douleur aux genoux mais elle l’ignore. Elle relève la tête. Elle voit un autel ainsi qu’un objet luminescent flottant au-dessus. Il lui semble vaguement familier ; pourtant, elle ne l’a jamais vu. Son éclat se fait de plus en plus intense. Soudain, la lumière devient aveuglante puis plus rien.
Athéna se réveilla en sursaut. Elle s’assit sur son lit. Haletante, elle essaya de mettre de l’ordre dans ses pensées : sans succès. Ce rêve était si étrange, tout lui avait semblé si réel. L’objet qu’elle avait vu lui était si familier mais elle ne l’avait jamais vu. Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi cet objet lui était si familier alors qu’elle ne l’avait jamais vu auparavant ? Cela restait un mystère à résoudre. Elle devait trouver des informations dessus, mais cela allait être dur car elle ne se souvenait plus à quoi il ressemblait. Ensuite, pourquoi courait-elle dans cette forêt ? Dans son rêve, elle savait que si elle arrêtait de courir, s’en était fini d’elle. Mais pourquoi ? Elle s’allongea sur son lit et passa ses mains sur son visage. Ces nouvelles questions s’ajoutaient à celles qu’elle devait résoudre, à toutes celles qui restaient sans réponse. Elle ferma les yeux et se rendormit, espérant ne plus avoir affaire à ce rêve.
Un bruit sourd résonna dans la chambre. Athéna se réveilla et ouvrit les yeux. La lumière matinale lui parvint. Le bruit se répéta. Cette fois, elle put l’identifier. Quelqu’un frappait à sa porte. Elle s’étira un peu et se leva. Elle s’habilla rapidement et alla ouvrir la porte. « Salut Athéna. Athéna le reconnut immédiatement : c’était Keller. Ne pouvait-il pas la laisser dormir un peu ? A priori, non. Elle lui répondit : – Hey. Qui y a-t-il ? – Maintenant que tu fais partie de la Guilde, il y a certaines choses que tu dois savoir et appliquer. Athéna le dévisagea. Des choses à savoir et à appliquer ? Était-ce obligatoire ? De toute évidence, oui. – Comme ? – Se lever à l’heure, c’est-à-dire maintenant. Je te rassure, il n’y a pas grand-chose. Suis-moi, je vais te faire visiter. Athéna sortit de sa chambre, ferma la porte et suivit Keller dans le couloir. Il s’arrêta dans la pièce centrale du deuxième sous-sol. Il y avait moins de monde que la veille et le comptoir était toujours aussi désert, ce qui éveillait sa curiosité. Elle regarda le jeune homme qui déclara : – Le couloir de droite comme tu le sais mène aux dortoirs. Celui de gauche mène au mess de la Guilde. Les autres membres de la Guilde ne vont pas tarder à aller prendre leur repas ou l’ont déjà pris. Derrière la double-porte, se sont les quartiers du maître de la Guilde, Naëlle, et de son second. Athéna hocha la tête pour acquiescer. – Et le comptoir ? lança-t-elle. – Aucune idée. J’ai posé la question à Naëlle mais elle m’a répondu que je verrai bien lorsqu’il reprendra son activité. Viens, allons au premier. Il grimpa l’échelle et Athéna fit de même. À la différence du deuxième sous-sol, le premier grouillait d’activité. Les personnes qu’elle avait vues la veille étaient affairées devant les panneaux d’affichages. Certaines partaient par petit groupe, souvent par binôme, avec une feuille vers l’extérieur du bâtiment. – Ici, on choisit la mission qu’on va effectuer pour la journée et on part pour l’effectuer. Les tableaux d’affichages proposent les divers missions que l’on peut faire. À droite, ce sont les demandes de secours, les demandes pour rechercher un objet précis ou encore les demandes pour explorer un lieu mais c’est plus rare. Celui de gauche indique les avis de recherches pour les criminels en tout genre. Il y a bien sûr des niveaux établis par Naëlle, pour éviter un accident. Le comptoir à gauche, eh bien, je n’sais pas à quoi il sert. – C’est une sacrée organisation. – Tu l’as dit Athéna. Bon, voilà ce que je te propose. On mange un bout, on choisit une mission et je te fais découvrir l’extérieur et on part accomplir cette mission. – Okay. »
Ils sortirent de la Guilde et suivirent le chemin. Une fois au carrefour, ils prirent à droite et arrivèrent à un bourg. Athéna vit plusieurs personnes de la Guilde et d’autres qu’elle n’avait jamais vu ; probablement des résidents de ce village. Plusieurs maisons servaient de magasins et les membres de la Guilde venaient sûrement faire leurs préparatifs avant de partir en mission. « Athéna, ici, c’est Bourg-Trésor. Tous les membres de la Guilde achètent ce dont ils ont besoin ici. Il y a une banque, un marché, une boutique d’armes, un dojo et une réserve pour tous les objets que tu as. Il y a trois autres magasins mais ils sont fermés. Et si on continue sur cette route, on arrive à la falaise Shaperdo. On peut la voir depuis la plage. Et là-bas (il désigna une place), c’est la Place du Bourg. – La Guilde a été construite à un endroit stratégique. Juste à côté d’un bourg. – Oui, c’est exact. Alors, que veux-tu faire à présent ? Athéna observait toujours la Place du Bourg d’un œil attentif. Que pouvaient-ils bien faire à présent. S’occuper des préparatifs pour la mission semblait être une bonne idée. – C’est toi qui vois mais s’occuper des préparatifs pour la mission serait une bonne chose. – Tout à fait. Je me charge des affaires ; tu devrais peut-être te choisir une arme, on ne sait jamais. » Athéna acquiesça. Une arme ? Est-ce qu’au moins elle savait s’en servir ? Elle espérait que oui, cela serait mieux. Keller lui indiqua où était la boutique d’armes et la laissa pour aller chercher les affaires requises pour la mission. Elle ne bougea pas immédiatement. Ce qu’avait dit le jeune homme lui faisait un drôle d’effet. Tu devrais peut-être te choisir une arme, on ne sait jamais. Pourtant, elle ne voyait pas pourquoi. Peut-être était-ce dû à un souvenir perdu. Elle s’était rendue à l’évidence : elle était victime d’amnésie, ce qui expliquait pourquoi elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici. Alors peut-être que cette phrase lui évoquait un souvenir qu’elle avait perdu et dont elle ne pouvait se rappeler. Elle revint à la réalité et alla à cette boutique d’armes. Elle ouvrit la porte, entra et la ferma doucement. L’échoppe était plutôt grande. Il y avait des étagères un peu partout avec des armes exposées dessus. Elle s’approcha d’un rayon : plusieurs types de dagues étaient présentés. Elle les observa attentivement : leur taille ne dépassait pas les quinze centimètres, les lames étaient en acier et le manche en bois ou en acier, cela dépendait des modèles. Certaines étaient mêmes à double-tranchant. Elle passa sa main à la gauche de sa ceinture, guidée par son instinct. Elle sentit un contact froid. Elle baissa le regard là où était sa main. Elle vit un pommeau en acier ainsi qu’un fourreau en cuir attaché à sa ceinture. Elle sortit de la boutique et sortit la dague de son étui. Elle l’examina minutieusement : le bout du pommeau était en acier et orné d’une pierre transparente rouge sinon il était en bois d’ébène ; la lame était en acier finement poli et tranchant. Comment se faisait-il qu’elle avait une dague en sa possession ? Était-ce donc pour ça que les mots qu’avait prononcés Keller lui avait fait un drôle d’effet ? C’était parce qu’elle avait une arme ? Sûrement. Mais savait-elle l’utiliser ? Elle ne pouvait le savoir avant d’avoir essayé mais elle savait probablement la manier avant son amnésie, sinon elle ne l’aurait pas. Soudain, une voix la tira de ses pensées énigmatiques. « Athéna ? Tu as déjà fini ? Athéna se retourna brusquement, la dague dans ses mains. Keller était là. Il avait fini les préparatifs : il les avait mis dans un sac en bandoulière qu’il portait. Un silence s’installa entre eux. Le jeune homme attendait qu’elle réponde mais elle, elle ne savait pas quoi dire. Devait-elle lui dire la vérité ? Ou bien lui mentir ? Elle pouvait lui dire qu’elle l’avait achetée à la boutique. Oui mais elle n’avait pas d’argent, alors comment aurait-elle pu l’acheter ? Finalement, elle lui demanda : – Est-ce que tu savais que je l’avais ?! Elle lui montra la dague qu’elle tenait dans ses mains. Keller la dévisagea comme si elle était folle. – Tu veux dire que tu l’avais déjà ? demanda-t-il. – Oui. Lorsque j’étais dans la boutique, j’ai passé ma main sur le côté gauche de ma ceinture et j’ai sentit quelque chose. Je suis sortie de la boutique et j’ai vu cette dague. – Et tu ne savais même pas que tu l’avais ? – Non justement ! – Va falloir que tu m’expliques quelques petites choses mais pour le moment, allons accomplir notre mission. » Ils quittèrent Bourg-Trésor et allèrent au carrefour. Ils prirent le seul chemin qu’ils n’avaient pas encore pris, c’est-à-dire celui qui continuait tout droit en sortant du bourg. Leur destination n’était pas bien loin, ils pourraient rentrer avant le dîner.
Athéna quitta le mess de la Guilde dès qu’elle eut fini de manger. Elle gagna la pièce centrale du deuxième sous-sol et prit le couloir menant aux chambres. Elle arriva devant sa porte et l’ouvrit. Elle entra et la referma. Elle s’assit puis s’allongea sur son lit. Elle passa ses mains sur mon visage ; c’était presque devenu une habitude quand elle avait besoin de mettre de l’ordre dans ses pensées. Et là, elle en avait grand besoin. Elle voulait se récapituler lors de ces dernières vingt-quatre heures. Hier soir, au coucher du soleil, elle se réveillait sur une plage, sans savoir pourquoi elle était là. Elle avait essayé de s’asseoir mais elle était trop faible pour le faire. Elle ignorait également ce qu’elle avait fait pour être aussi fatiguée. Il lui avait fallu du temps pour l’admettre mais c’était la seule explication rationnelle : elle avait perdu la mémoire. Ensuite elle s’était endormie sur la plage. Quand elle s’était réveillée, elle avait rencontré un jeune homme du nom de Keller. Elle l’avait suivi jusqu’à la Guilde qu’elle avait rejointe. Elle s’était couchée et avait fait un drôle de rêve. Dans celui-ci, elle courait à en perdre haleine. Elle savait que si elle s’arrêtait, s’en était fini d’elle. Elle était arrivée au cœur de la forêt lorsqu’elle avait trébuché. Elle était tombée dans une clairière et quand elle avait levé la tête, elle avait vu un étrange objet luminescent qui flottait au-dessus d’un autel qu’elle n’avait jamais vu auparavant mais qui lui semblait si familier. Elle s’était ensuite réveillée en sursaut, avec de nouvelles questions ajoutées à sa liste, comme pourquoi cet objet lui semblait si familier alors qu’elle ne l’avait jamais vu auparavant. Pour finir, il y avait les évènements de ce matin. Le fait qu’elle avait déjà une dague et qu’elle ne s’en était même pas rendu compte la laissait perplexe. Comment se faisait-il qu’elle avait cette dague ? Elle l’ignorait. Si une chose était sûre, pour répondre à toutes ces interrogations il lui faudrait chercher au fin fond de sa mémoire, en espérant se souvenir de quelque chose. Sinon, elle devrait chercher les réponses dans les évènements à venir, au fil des ses futures rencontres. Un bruit contre la porte la fit sursauter. C’était probablement Keller qui frappait. Elle lança : « Entres. Elle avait vu juste. La porte s’ouvrit, Keller entra et la ferma. Il regarda Athéna qui s’asseyait sur le lit et s’assit en face d’elle. Un silence s’installait entre les deux jeunes, chacun d’eux attendait que l’autre parle le premier. Soudain, Keller lâcha ce qu’il avait à demander : – Je crois que tu as quelque chose à m’expliquer. – Ça c’est toi qui le dis, répliqua-t-elle froidement. – Athéna, si tu gardes tout pour toi, comment veux-tu qu’on t’aide ! – Je n’ai jamais demandé d’aide ! – Peut-être, mais je sais que tu te sens perdue. Je l’ai vu dans tes yeux ce matin lorsque tu m’as posé tes questions sur ta dague. – Oui, c’est peut-être vrai, déclara-t-elle. Keller soupira. Athéna le regarda, se demandant ce qu’il allait fait mais aussi ce qu’elle allait faire. Après tout, pourquoi elle ne lui révèlerait pas qu’elle est victime d’amnésie ? Il pourrait peut-être l’aider à chercher des réponses. – Écoutes Keller, c’est que… enfin, comment dire… Keller la regarda, intrigué. Elle se jeta à l’eau. – Je n’sais pas comment je me suis retrouvée sur cette plage, hier soir. Tout est si embrouillé. La seule chose dont je me souviens parfaitement, c’est mon nom. La seule explication que j’ai pu trouvé à ça est que j’ai perdu la mémoire. Keller la dévisagea, surpris. A priori, il ne s’était pas attendu à ça. – Tu en es sûre ? – À peu près, oui. C’est la seule explication que j’ai et qui explique pourquoi je ne me souviens de rien. – C’est vrai que tu ne savais même pas ce que tu faisais sur cette plage. – Quand je me suis réveillée sur cette plage, je ne me rappelais de rien, je ne savais même pas comment j’étais arrivée là. J’avais essayé de m’asseoir mais je m’étais écroulée dans le sable tellement j’étais faible. Pourquoi ? Aucune idée. – Hum. Je suis désolé pour toi. Je vais t’aider à cherches des réponses à toutes tes questions. (Il sourit). Je peux au moins faire ça. – Merci Keller. – Je t’en prie. Je vais te laisser te reposer. » Puis il se leva et quitta la chambre sans un bruit. Athéna se rallongea sur son lit. Finalement, elle avait bien fait de le lui dire. Ses recherches avanceront peut-être plus vite. Elle ferma les yeux et sombra dans un sommeil sans rêve.
Athéna se réveilla à l’aube, bien avant l’heure maximale pour se lever. Elle n’avait pas envie de rester dans son lit, dans sa chambre. Elle voulait aller sur la plage et réfléchir là-bas. Elle se leva, s’habilla et quitta sa chambre. Elle commença à marcher dans le couloir menant aux chambres et atteint la salle centrale du deuxième sous-sol. Il n’y avait encore personne à cette heure-là. Après tout, c’était normal, il était encore très tôt. Elle s’apprêtait à grimper l’échelle lorsqu’elle fut interpellée : « Eh bien Athéna, aurait-on envie d’aller prendre l’air ? Athéna se retourna prestement et vit la maître de la Guilde juste devant la double-porte menant à ses quartiers et à ceux de son second. Naëlle alla s’asseoir à un table et invita Athéna à la rejoindre, ce qu’elle fit. – Alors Athéna, où te rendais-tu comme ça ? demanda Naëlle. – J’allais sur la plage pour réfléchir un peu. – Réfléchir hein. C’est intéressant. Tu te lèves toujours aussitôt Athéna ? Athéna avait l’impression de subir un interrogatoire. Cela ne la dérangeait pas vraiment mais cela lui faisait bizarre. Après, la manière de parler de Naëlle était si… étrange. Elle répétait toujours le nom de la personne, comme si elle voulait être sûre que son interlocuteur le connaissait. Il lui arrivait aussi de répéter comme pour elle-même ce que venait de dire la personne avec laquelle elle parlait. – Ça dépend des jours, répondit Athéna. – Hum je vois. Tu t’intègres bien ici ? Keller n’est pas trop lourd ? Naëlle eut un rictus, ce qui amusa Athéna. – Non, ça va. – Bien. Dis-moi Athéna, que… - Naëlle, on a reçut les rapports, on peut continuer. Elle fut interrompue par un homme étrange. Il était grand, jeune mais pas trop, peut-être la trentaine, des cheveux noir corbeau en bataille, un regard froid de couleur froide. Naëlle leva doucement la tête en perdant son sourire. Elle regarda l’homme puis elle se leva de sa chaise. Elle lança : – Bien. Je dois te laisser Athéna. Mais avant, laisse-moi te présenter mon second. Athéna, voici Inel, mon second. Inel, voici Athéna, notre nouvelle recrue. Je t’ai déjà parlé d’elle. » Inel hocha la tête en signe d’approbation puis regagna la double-porte, suivi de Naëlle. Tous deux entrèrent et la porte se referma derrière eux.
J'écris souvent mes histoires sur un coup de tête, c'est pour ça qu'elle sont souvent stoppées. Et la plupart du temps, j'écris jusqu'à pas d'heure. J'suis en train de me dire que je fais de supers textes avec de la musique dans les oreilles et tard le soir. | |
| | | Petite Promesse A défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Messages : 170 Date d'inscription : 14/06/2012 Age : 25 Localisation : In the Wonderland.
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| Sujet: Re: Textes. Dim 22 Juil - 22:18 | |
| J'aime ton style de rp, même si l'histoire de l'ambassadeur ne m'a pas faite tilter. J'ai pas encore eu le courage de regarder ton spoiler, désolée. Promis, plus tard ! :D | |
| | | • Étoile d'Étincelle • " Tomber est permis ; se relever est ordonné. "
Messages : 595 Date d'inscription : 07/06/2012 Age : 25
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| Sujet: Re: Textes. Dim 22 Juil - 22:45 | |
| J'ai lut ! Vraiment bien ! *o* | |
| | | ♣ Kelanh « Keep me in a box. »
Messages : 568 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 25 Localisation : Je dirai derrière toi mais le temps que tu te retournes j'ai bougé. Try again ♥
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| Sujet: Re: Textes. Lun 23 Juil - 16:40 | |
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| | | ♣ Kelanh « Keep me in a box. »
Messages : 568 Date d'inscription : 20/07/2012 Age : 25 Localisation : Je dirai derrière toi mais le temps que tu te retournes j'ai bougé. Try again ♥
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| Sujet: Re: Textes. Sam 28 Juil - 10:59 | |
| Hum voici deux textes que j'ai écrit dans le cadre d'un exercice. Le premier avec les contraintes : Tu te réveilles attaché à une chaise, sans savoir ce que tu fais là. La première chose que tu fais est d'observer les lieux où tu te trouves. Par la même occasion, tu vois deux hommes, de dos, surveillant une porte.
Alors tu vas m'écrire un texte avec le bon temps. Pour le nombre de lignes, c'est toi qui voit, du moment que ce ne soit pas trop court. Laisse courir ton imagination.- Spoiler:
Une vive douleur me réveilla. Je grimaçai, comme si cela allait la stopper. Ma tête tournait ; j'étais sonnée, ce n'était qu'une évidence parmi tant d'autre. Je reprenais doucement conscience ; le choc que j'avais dû recevoir - probablement à l'endroit où j'avais mal - m'avait plongée dans un profond sommeil. C'était tout juste si je me souvenais ce qui c'était passé mais celui qui m'avait frappée ne m'avait pas loupée. Mes yeux étaient toujours fermés et je me décidai enfin à les ouvrir. Une lumière m'aveugla brutalement. Je fronçais les yeux pour les protéger et petit à petit, ils s'habituèrent à cette lumière. Je m'aperçus - une autre de ces évidences - que j'étais attachée à une chaise par une corde. Je bougeai légèrement les doigts pour la tâter. Ce fut difficile tellement elle étais bien serrée mais je pus le faire. C'était une corde standard mais assez épaisse. Je levai légèrement la tête et découvris l'endroit où je me trouvait. C'était une pièce étrange : les murs, quatre exactement, pas un de plus, pas un de moins, étaient d'un gris très foncé, aucune décoration, aucun ornement ne les recouvrait ; un lustre était accroché au plafond mais en y songeant bien, il ne produisait pas énormément de lumière, juste assez pour voir et cela renforçait l'effet inquiétant que pouvait avoir cette pièce ; le sol, oui parlons en du sol, il était de la même couleur que les murs ou le plafond, toujours ce même gris sombre mais il était recouvert d'un tapis de velours rouge avec d'étranges spirales noires dessus, ce qui éveillait ma curiosité ; et pour finir, cette porte noire en ébène massif avec une poignée dorée. Deux hommes, tout en noir, de musculature assez impressionnante se tenaient dos à moi, face à la porte. Peut-être la protégeaient-ils Mais de quoi ? Du fait que je puisse m'enfuir ? Cela n'était pas prêt d'arriver. Le seul truc qui me dérangeait était que je pouvais pas voir derrière moi. Peut-être y avait-il une fenêtre. Non, il y aurait eu des ombres à ma droite et à ma gauche. Alors quoi ? Je n'en avais aucune idée. Une douleur se mit à me lancer soudainement puis plus rien. Je venais de perdre à nouveau conscience. Ne contrôlant plus rien, je tombai au sol en emportant la chaise avec moi et un grand bruit s'entendit Je sombrai une nouvelle fois dans ce sommeil que je détestais. Derrière moi - bien que je puisse pas le voir -, un homme en noir se tenait debout, une épée à la main et me fixait de son regard glacial...
Le deuxième avec les contraintes également. Ton personnage (femme ou homme, c'est toi qui vois) reprend connaissance dans une cellule, les mains attachées. Il est blessé et se demande ce qu'il va lui arrive. Il se pose plein de questions, y compris si on va lui envoyer de l'aide. /!\ Ton personnage est tout seul et personne ne vient le voir ! Bien sûr, tu devras écrire ce texte à la 3e personne du singulier. Essayes de faire ressentir sa détresse et sa souffrance si tu y arrives.- Spoiler:
Une atroce douleur lui fit reprendre conscience. Il grimaça, se retenant de pousser un cri. Il ouvrit doucement les yeux : la lumière ne l'aveugla pas, contrairement à ce qu'il avait pensé. La cellule où il se trouvait était plongée dans l'obscurité. Il remua un peu mais s'arrêta aussitôt. La douleur se remit à le faire souffrir. Il avait probablement quelques côtes cassées mais comment était-ce possible ? Qu'avait-il bien pu faire pour se retrouver dans une situation pareille ? Il l'ignorait tout simplement. Il roula lentement sur le dos, essayant d'oublier la douleur. Allongé sur le sol, les mains attachées par des chaînes métalliques, il ne pouvait fuir. Il était coincé ici mais il ne pouvait croire qu'il allait mourir là. Des larmes perlèrent au coin des ses yeux. Pourquoi lui ? Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Ses souvenirs lui revenaient peu à peu ; il comprenait un peu plus chaque minute se qu'il faisait là. Et au fur et à mesure qu'il se rappelait, il avait de plus en plus envie de crier, de hurler sa peine, sa détresse. Il ne l'aurait jamais cru capable de faire ça, lui, son plus cher ami. Son frère en fait. Non, jamais. Il l'avait trahi pour sauver sa peau. Comment avait-il pu lui faire ça, après tout ce qu'ils avaient enduré ensemble. N'avait-il donc pas de coeur ? Depuis le début, était-ce qu'un mensonge, une simple illusion ? Pourquoi avait-il fait cela ? C'était incompréhensible. Sans qu'il sache vraiment, la douleur se fit soudainement plus forte. Il grimaça ; et dans un ultime gémissement, il perdit connaissance.
Ce sont des textes sans suite, alors ne me demandez pas où est la suite ^^' | |
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