Just a Dream [Kiba <3]

Just a Dream.
Kibara. <3

Étincelle du Coeur sourit. Ses pattes martelèrent le sol. Elle volait. Elle utilisait toute la puissance de ses pattes musculeuses pour la propulser au-dessus de la croûte terrestre. Même si ses sauts n'étaient pas exceptionnels - elle était largement plus douée pour le combat - elle se sentait légère, comme un oiseau qui sautille de branche en branche puis prend son essor. D'abord prudente, elle court, puis ses sauts deviennent les foulées des grands félins, comme s'elle eu poursuivi une gazelle. Ses yeux se fermèrent. Elle rit, comme une gosse heureuse de ses nouveaux jeux. Elle jeta un regard en arrière, vérifiant qu'il le suivait bien. Apercevant sa silhouette derrière lui, elle ne prit pas la peine de regarder si il suivait sa cadence ou marchait en la voyant se lancer dans sa course puérile. Ce matin, Étincelle du Coeur avait décidé de venir ici pour observer le paysage. Elle adorait la Vallée. Cet endroit était magnifique en toutes saisons. En été, elle resplendissait de couleurs, défiant les palettes colorées des papillons qui n'étaient que décoration à côté de ce somptueux étalage de teintes aussi variées que celles de l'arc-en-ciel. En automne, le brun sur-dominait mais donnait un air majestueux à l'endroit. En hiver, la reine neige sublimait la nature au repos, et enfin au printemps, elle symbolisait la renaissance même, avec ses arbres aux bourgeons naissant et ces fleurs qui ne demandaient qu'à pointer à la lumière du jour pour la première fois.

La femelle arrêta enfin sa course folle et reprit sa respiration en attendant Brume du Soir. Lorsque celui-ci parvint à son niveau, elle lui servit un sourire triomphant et étincelant.

« Prem's ! »

Exténuée, elle s'allongea sur le dos et ferma les yeux, tout sourire. Le soleil était timide et jouait avec les nuages. Rouvrant les yeux, elle leva son regard vers son frère.

« Regarde ... Je t'avais bien dit que c'était beau, ici. »

Elle eu un sourire un peu moins goguenard, un peu plus affectueux. Elle tiqua et son sourire s'effaça. Pas de ça. Pour échapper à son regard en retour, elle ferma de nouveau les yeux et attendit patiemment qu'elle lui donne ses impressions sur l'endroit où elle avait tenu à l'emmener. Parce qu'elle avait beau le nier, son avis dépassait celui de tous les autres félins du monde à ses yeux...


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Le coeur bâtant, elle se leva. Ce rêve, qu'elle faisait si souvent, devenait chaque nuit un rituel agréable. Elle rêvais toujours de son frère, de ce moment si beau. Mais c'était du passé. Ils avaient tout les deux grandis, et leurs destins ont été séparés. Brume du Soie faisait désormais parti eu Clan des Étoiles. Chassant ses larmes montantes, Étoile d'Étincelle sorti du camp, en direction de la Vallée de son enfance. Mais il fallait d'abord passer par le territoire de la Tempête, et elle ne pouvait pas se permettre un seul instant d'être aperçue chez l'ennemi. Elle était chef de Clan, maintenant. L'exemple de la Tribu. Marchant, courant presque, elle atteignit la frontière rapidement. Elle passa le marquage avec prudence. Mais elle se senti épiée.

[ Je peux enfin y répondre... ]

Oui, quelqu'un l'épiait, elle n'avait pas tord, aucune illusion là dessus. Ce regard, sombre et glacial, elle le connaissait bien. Même très bien. Un frisson lui parcouru l'échine. Ce n'est pas pour aujourd'hui, cette petite balade. Quelle imbécilité de croire qu'elle s'en sortirai sans croiser personne ! En cette pleine Saison des Neiges, les tensions entre les Clans étaient trop élevées, étant donné que le gibier était rare. Mais franchement, le hasard n'était vraiment pas son ami. Elle aurai pu tomber sur un chat moins... Bête et agressif. Car se ne devait pas être autre que cette femelle là.


Cette dernière sorti de l'ombre. Toujours cette silhouette étrange, cette démarche folle, cette lueur vive et mauvaise dans les yeux qui trahissait un profond amusement. Mais Étoile d'Étincelle resta droite, nullement intimidée, bien qu'elle fut certaine qu'il y aurai un combat. Sortir les griffes n'est pas un problème, mais les repressailles entre les tribus étaient bien élevées comme ça. En temps que chef, elle ne devait pas se laisser aller comme ça lui chantait. Penser aux siens était primordial. L'ennemie prit la parole.


“ Bien le bonjour. Puis-je savoir ce que tu fais si près de la frontière ? ”

“ Salutation. Je me permet de te retourner la même question, tiens. ”


La femelle avait tout naturellement choisi la voie de l'ironie. Dans cette catégorie, elle s'avérait plutôt douée. Mais l'advaire ne devait pas être sous-estimée non plus.

[ C'est court, mais j'ai pas le temps d'en faire plus, tu m'excuse. Hum, une question, je dois l'appeler comment, ton chat ? :fuit: ]